DISCOURS D’OUVERTURE DU 8È SYMPOSIUM DU CMEH
A première vue, cela donne l'impression que l'être humain ou ses ancêtres sont arrivés dans une voie sans issue, il arrive qu'un trait d'illumination soit descendu du ciel.... et tout se suite, ils ont pu trouver des chemins inattendus »
Akop Nazaretian
Discours de Vito Correddu du Centre d’études humanistes « Salvatore Puledda » lors du 14e Congrès mondial de philosophie à Pékin au nom du Centre mondial d’études humanistes.
Aujourd’hui parler de révolution nous expose à différentes critiques. Nous risquons d’être accusés de naïveté, d’anachronisme et d’anti-historicité, surtout de la part de ceux qui soutiennent la victoire du pragmatisme sur l’idéalisme.
Le 30 octobre dernier, dans le Parc d’Etude et Réflexion d’Attigliano, en Italie, s’est achevé le Ve symposium organisé par le Centre Mondial d’Etudes Humanistes et dont l’intitulé était “La révolution humaine nécessaire”.
Le symposium a eu lieu simultanément à Asuncion, au Paraguay, et à Attigliano.
Nous arrivons à ce VI° Symposium mondial dans des temps où nous avons à subir les conséquences d'une crise systémique globale qui est en train d'amener l'espèce humaine à sa disparition.
Dans cette époque de grand changement, les individus, les institutions et la société sont en crise.
Le vieux monde s’en est allé, sans que toutefois le monde nouveau ne soit encore arrivé. Ce qui a été établi ne fonctionne plus, ce qui adviendra n’est pas encore défini.
Les transformations accélérées du paysage social dans lequel les générations précédentes se sont constituées, créent ainsi des abîmes d’incompréhension et d’insécurité.
Conferencies Parc d'Etude et de Réflection Attigliano (Italia), Simposium Fondements de la Nouvelle Civilisation, 29 au 31 d'octobre 2010.
CENTRE MONDIAL D’ETUDES HUMANISTES
IIè SYMPOSIUM MONDIAL
29 au 31 octobre 2010
Le monde que nous avons connu n’existe déjà plus ; notre vie quotidienne s'est profondément transformée. Une nouvelle façon d'être commence à se profiler pour l'humanité : comment sera la première civilisation humaine planétaire ? Comment voulons-nous qu’elle soit ?
La violence est une maladie que l’on peut prévenir.
Aucun État ni individu ne peut être en sécurité dans un monde dans l’insécurité. Les valeurs de la non-violence, dans les intentions, dans les pensées et dans les pratiques, sont passées de l’alternative à la nécessité. Ces valeurs s’expriment dans leur application entre états, groupes et individus.